
La Présidentielle entre dans la dernière ligne droite. Ils sont 12 à convoiter la plus haute marche du podium. Dans cette finale, une seule médaille : l’Or. Une question me taraude : l’athlé est-il politiquement positionné à droite ou à gauche ? Les performances chronométriques, les duels au sommet, les barres à franchir, les virages à négocier ou les relais à transmettre ont-ils une couleur politique ? N’allez pas me dire qu’il ne faut pas mélanger « athlétisme » et « politique » comme si un sport ouvert sur la cité, au sens sociétal du terme, pouvait faire l’impasse sur les grands enjeux qui animent aujourd’hui le débat des présidentiels : les banlieues, la diversité, la Nation, l'éducation, la formation, le racisme, le rayonnement de la France, l’Europe…
Alors risquons-nous à quelques hypothèses.
Si l’athlétisme était de droite, il favoriserait l’individu par rapport au groupe. Il privilégierait le nationalisme à l’internationalisme. Aux enjeux de liberté, il préfèrerait la sécurité. Il opposerait le conservatisme au progressisme et le libéralisme à la justice sociale. Enfin, il ferait tout pour développer l’économie au risque de négliger le social.
Si l’athlétisme était de gauche ce serait le contraire. La réussite collective, l’égalité, la culture (vs. la nature), l’intervention de l’Etat, l’idée de Progrès prendrait le pas.
Comment répondre à cette question, si ce n’est en disant que les valeurs de l’athlétisme doivent puiser aux sources des deux camps politiques. Ca ne veut pas dire que l’athlétisme est au « centre » mais que l’exploit individuel n’exclu pas la performance collective, que les solidarités athlétiques n’empêchent pas la hiérarchie des performances et des classements, que le frisson du drapeau et du maillot peut se marier avec la fraternité de la richesse du monde.
Alors risquons-nous à quelques hypothèses.
Si l’athlétisme était de droite, il favoriserait l’individu par rapport au groupe. Il privilégierait le nationalisme à l’internationalisme. Aux enjeux de liberté, il préfèrerait la sécurité. Il opposerait le conservatisme au progressisme et le libéralisme à la justice sociale. Enfin, il ferait tout pour développer l’économie au risque de négliger le social.
Si l’athlétisme était de gauche ce serait le contraire. La réussite collective, l’égalité, la culture (vs. la nature), l’intervention de l’Etat, l’idée de Progrès prendrait le pas.
Comment répondre à cette question, si ce n’est en disant que les valeurs de l’athlétisme doivent puiser aux sources des deux camps politiques. Ca ne veut pas dire que l’athlétisme est au « centre » mais que l’exploit individuel n’exclu pas la performance collective, que les solidarités athlétiques n’empêchent pas la hiérarchie des performances et des classements, que le frisson du drapeau et du maillot peut se marier avec la fraternité de la richesse du monde.
Comme le disait Raymond Aron (rien à voir avec Christine, de toute façon il manquerait... un "r"), « être de droite ou de gauche, c’est être hémiplégique ». Pas facile dans ce cas là d’exercer un sport qui nécessite de mobiliser toutes ses facultés aussi bien celles situées dans l’hémisphère droit du cerveau que celles résidant dans l’hémisphère gauche. L’athlétisme a besoin de ses deux jambes et de ses deux bras pour avancer et performer. Nos 12 candidats devront trouver d’autres sujets de polémique, celui-ci est trop consensuel pour eux.